Electra Administrateur
Messages : 1346 Date d'inscription : 16/04/2009 Age : 44 Localisation : Terra Incognita
| Sujet: 1981, attentat contre Jean-Paul II perpétré par le KGB Mar 17 Nov 2009 - 11:35 | |
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LES DESSOUS CACHÉS D'UNE TENTATIVE D'ATTENTAT POLITIQUE
L'attentat du 13 mai 1981 a été organisé par le K.G.B. Cette thèse a été confirmée par les enquêtes de la police italienne et par les services secrets du Vatican et de l’Angleterre. On a appris, par exemple, que le turc Ali Agça avait effectué un stage à Simféropol, en U.R.S.S. (aujourd'hui la Russie), dans une école spécialisée en matière d’activités terroristes. Et l’on sait que le K.G.B. disposait à cette époque de 200 écoles environ de ce type, capables de former 4 000 terroristes par an. Les meilleurs recevaient un salaire de 300 dollars par jour. Et la décision politique de tuer le Pape fut prise quand Jean Paul II déclara à Lech Walesa qu’il se rendrait en Pologne au premier signe d’une intervention soviétique !.
7 mois après l'attentat, les autorités italiennes ont fait état de photographies prises par un américain, M. Lowell Newton, qui avait vu un homme courir, aussitôt après les coups de feu, avec un revolver à la main. Et en décembre 1981, la police a payé le voyage à Rome de cet américain pour l’interroger. Le fuyard fut identifié comme étant Omar Ay, membre d’un groupe turc néo-fasciste, manipulé par le K.G.B. Enfin, un troisième assassin, photographié non loin du tueur, un nommé All Chafic, un Lybien, qui aurait fait partie d’un groupe créé pour tuer Ronald Reegan. La police avait arrêté également deux bulgares, qui étaient place Saint-Pierre le 13 mai 1981, lvanov Antonov et Jueio Kolev. Ces deux Bulgares étaient des employés du gouvernement de Sofia.
Conclusion : le 13 mai 1981, il y a bien eu conspiration pour assassiner le Pape et les assassins étaient tous des membres d’un groupement infiltré et dirigé par le K.G.B. Le fait est maintenant bien établi.
Mais pourquoi ? D'après Marving Kalb, journaliste américain de la chaîne N.B.C. de télévision, le motif est le suivant, comme le révéla le « Times » du 27 septembre 1982 : En août 1980, Jean-Paul II aurait envoyé un messager à Leonid Brejnev, avec une lettre manuscrite. Il le menaçait de "déposer la Couronne de Saint Pierre et de retourner en Pologne pour se joindre à la résistance si les Soviets envahissaient son pays" ; (c'était l'époque où une grève générale frappait la nation polonaise). Après différentes négociations entre Moscou, Varsovie et Rome, l'envoyé papal aurait persuadé les Soviets d'accepter l'accord de Gdansk (Dantzig), qui donna naissance officielle au syndicat Solidarité. Exaspéré par cette intervention du Pape et par ses plans pour envoyer des millions de dollars à "Solidarnosc", Brejnev aurait décidé de se débarrasser de ce "prêtre touche-à-tout". Et le K.G.B. aurait alors agi par l'intermédiaire discret des services spéciaux bulgares, qui étaient sous sa coupe. C'est Andropov, le dirigeant d'alors de la Russie, ancien chef du K.G.B., qui aurait ainsi voulu et organisé l'assassinat du Pape.
Ajoutons encore ce détail très important qui confirme, s'il en était besoin, la thèse du complot pour assassiner le Pape. L'ancien directeur des services secrets français, A. de Marenches, avait révélé le 19 décembre 1982 que, début juin 1979, les menaces qui pesaient sur la vie du Saint-Père étaient devenues si graves qu'il a envoyé d'urgence à Rome une mission composée d'un général et d'un colonel pour mettre le Pape au courant ! On ne déplace pas de telles personnalités pour une vague rumeur : il fallait que M. de Marenches eut des preuves formelles entre les mains pour agir ainsi... et ces preuves ne venaient pas de la Sainte Vierge, car si c'était Elle qui aurait prédit l'attentat du Pape en 1917, Rome l'aurait su avant tout le monde, puisqu'en 1981 plusieurs prélats connaissaient déjà depuis longtemps le contenu — supposé réel — du troisième secret.
En outre, A. de Marenches précisa que, trois semaines avant l'attentat du 13 mai 1981, étant au Maroc, il apprit des détails tels sur le futur assassinat du pape qu'il prévint personnellement le nonce pour qu'il avertisse le Vatican... qui n'en tint aucun compte. Comportement très étrange quand on prétend connaître le troisième secret de Fatima qui serait précisément... un attentat contre le Pape !!! (Sources : « Introïbo » juillet 1982 et janvier 1983) |
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