Messages : 5072 Date d'inscription : 11/06/2012 Age : 51 Localisation : UNIFIÉS CORPS, ÂME, MENTAL. LA TRINITÉ PARFAITE QUI REGARDE DANS LA MÊME DIRECTION, NE SE COMBAT PLUS MAIS RESTE SOLIDAIRE
Sujet: Syrie les vrais responsables du conflit Dim 6 Nov 2016 - 10:23
Rappel du premier message :
Bonjour, Quand ils évoquent la guerre en Syrie, Ils "oublient" toujours d'invoquer les vraies raisons, c'est la place stratégique qu'occupe la Syrie sur la place qu'elle occupe dans la course au monopole de l'énergie. dès 2006 les Etats unis et l'ONU discutait du cas de la Syrie et de la faire envahir par des groupes armée dit "rebelles" . L'élément déclencheur fut le revirement de Assad de signer un projet d'oléoduc avec le Qatar, l'Arabie Saoudite et la Turquie. Mais il signera plutôt avec l'Iran et l'Irak, ce qui mettra en colère BP, Total et Exxomobil, soit anglais, français et américains. Se sera le réel élément déclencheur et non le fait que Assad massacrerait son peuple... Orné
Syrie les vrais responsables du conflit
Je vous proposes divers reportages pour comprendre les réels enjeux en Syrie et qui sont les vrais responsables de cette catastrophe humanitaire où c'est toujours le peuple qui paie le plus lourd tribut.
3 minutes pour comprendre - Syrie : le gaz dans la bataille
Dahlia Wasfi : "No Justice No Peace" (option traduire en français disponible)
Un œil sur la planète Syrie le grand aveuglement France2 du 18 février 2016
Ceci est la première vidéo faite par une chaine publique occidentale avec une certaine objectivité sur la Syrie. J'ai écrit depuis 2011 que ce soit sur la Syrie que sur la Libye que le trio Obama, Cameron et Sarkozy étaient à coté de la plaque. Hollande est venu démontrer un tel amateurisme en politique internationale que je me suis demandé pas 100 mais 1000 fois si la prétendue démocratie avancée ne faisait émerger que les plus médiocres.
Je tire un chapeau à Madame Soula pour son courage dans ce documentaire à dire exactement ce que je dis depuis 2011 sans peur des représailles de la part de ses supérieurs à France-Télévision, par exemple qu'on ne peut pas appeler "rebelles modérés" des gens armés. Cette vidéo dure 1 heure et 25 minutes. Prenez le temps de tout regarder.
La leçon pour les africains qui sont prêts à déstabiliser leurs pays depuis Paris, Londres ou Washington qu'aujourd'hui, vous risquez de n'avoir au final que vos yeux pour pleurer les cendres dans lesquelles vous aurez réduit votre pays. L'Ambassade de Syrie en France donnée par la France à une syrien qui vivait là depuis 1970 avec passeport français, doit nous réveiller sur nos faux débats sur la double nationalité. Je reste convaincu que si quelqu'un a étudié ou séjourné à l'étranger, il ne peut pas accéder aux hautes fonctions de l'Etat en Afrique.
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Dim 20 Aoû 2017 - 16:45
yous_f_ Tu lances des sujets et en finale tu n'assume srien Tu n'assumes si rien
yous_f_
Messages : 55 Date d'inscription : 17/08/2017 Age : 45
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Dim 20 Aoû 2017 - 16:50
akasha a écrit:
Ensuite, lorsque l'info venait des seuls russes, je l'ai donnée au conditionnel l'info, avec donc un droit de réserve.
Ensuite l'info fut donner par les responsables eux-même de Daech à l'OSDH : [/color][/b]
Citation :
Des responsables de l'État Islamique ont confirmé la mort de leur chef, Abou Bakr al-Baghdadi. L'information est relayée par l'Observatoire syrien des droits de l'homme.
L'annonce de la mort d'Abou Bakr al-Baghdadi, chef de l'État Islamique, est tombée hier. L'information provient de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), après que «de hauts responsables de l'EI» dans la province de Deir Ezzor l'ont annoncé.
Pour le moment, l'EI n'a pas officiellement confirmé ou démenti l'information sur ses canaux habituels de communication.
Un article contradictoire du début à la fin, et la fiabilité de l'OSDH que tu as mise en doute à plusieurs reprises. Que reste-t-il de crédible?
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BlackHole
Messages : 963 Date d'inscription : 07/10/2012 Age : 57
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Dim 20 Aoû 2017 - 16:59
Bonjour,
Citation :
Elle est toujours là et bien ancrée cette mesquinerie de la délation.
C'est étrange car même en étant étranger, je fais la différence entre délation et dénonciation.
Encore le syndrome de victimisation qui accompagne systématiquement ceux faisant l’apologie du terrorisme?
Citation :
Tu illustres parfaitement l'esprit collabo de 39/45 de ces français qui balançaient des petits juifs à la Gestapo.
Ces propos ont fait l'objet d'un dépôt de plainte pour diffamation.
Il s'agit dune accusation très grave qui ne restera pas impuni.
Un nouveau signalement de ton comportement à automatiquement accompagné cette plainte.
A+
Invité Invité
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Dim 20 Aoû 2017 - 17:07
Ok s'est en finale yous_f_ vs akasha
akasha
Messages : 6833 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Dim 20 Aoû 2017 - 17:16
yous_f_ a écrit:
BlackHole a écrit:
Yous-F
Encore et toujours dans la provocation et le prosélytisme...
Te faire bannir et signaler au gouvernement pour les même faits avec ton compte no-life ne t'a pas suffit, tu reviens et recommence.
La modération devrait peut être intervenir avant que sa dérape encore, non?
A+
Elle est toujours là et bien ancrée cette mesquinerie de la délation. Tu illustres parfaitement l'esprit collabo de 39/45 de ces français qui balançaient des petits juifs à la Gestapo.
Modération Akasha :
Alors là tu recommence fort ! Tu as déjà fait un peu trop parler de toi pour un retours que j'ai gentiment accepté et que tu me fait déjà regretté.
C'est la dernière fois que tu me fais un coup pareil. Je te banni déjà une semaine pour réfléchir de la façon dont tu dois participer à des débats avec tes camarades de forum.
PS et je t'enlève deux points d'un coup de ta barre d'avertissement !
Archi
Messages : 404 Date d'inscription : 27/03/2017 Age : 44
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Dim 20 Aoû 2017 - 17:23
evol a écrit:
Ok s'est en finale yous_f_ vs akasha
Modération : ne rajoutes pas d'huile sur le feu evol. Tu viens de demander à BlackHole: par rapport au sujet? Je te retourne la question ici. Je sens tout le monde un peu à cran en ce moment alors il va falloir songer à bien se détendre les gens.
akasha
Messages : 6833 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Dim 20 Aoû 2017 - 17:28
yous_f_ a écrit:
Pour le moment, l'EI n'a pas officiellement confirmé ou démenti l'information sur ses canaux habituels de communication.
Un article contradictoire du début à la fin, et la fiabilité de l'OSDH que tu as mise en doute à plusieurs reprises. Que reste-t-il de crédible?[/quote]
Ce n'est pas tant que ce soit l'OSDH qui l'affirme, car en effet je n'ai pas confiance en cet organisme pro islamiste, mais que se soit des chefs de Daech qui l'aient confirmé : Le chef de l'EI Abou Bakr al-Baghdadi est mort, selon l'OSDH Selon les Américains, le chef de l'EI al-Baghdadi est toujours en vie
Et que du coup le pentagone dément est dans l'ordre des choses vu que c'est les russe qui lui ont fait ravalé son bulletin de naissance :
Donc pour être impartiale, je t'accorde qu'il reste une infime chance pour qu'il soit toujours en vie, mais de l'ordre de 1%
Xenos
Messages : 24 Date d'inscription : 19/08/2017 Age : 34
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Dim 20 Aoû 2017 - 19:40
BlackHole a écrit:
Bonjour,
Citation :
Elle est toujours là et bien ancrée cette mesquinerie de la délation.
C'est étrange car même en étant étranger, je fais la différence entre délation et dénonciation.
Encore le syndrome de victimisation qui accompagne systématiquement ceux faisant l’apologie du terrorisme?
Citation :
Tu illustres parfaitement l'esprit collabo de 39/45 de ces français qui balançaient des petits juifs à la Gestapo.
Ces propos ont fait l'objet d'un dépôt de plainte pour diffamation.
Il s'agit dune accusation très grave qui ne restera pas impuni.
Un nouveau signalement de ton comportement à automatiquement accompagné cette plainte.
A+
Bonjour BlackHole,
J'ai suivi avec attention cette discussion, et je m'interroge.
Vous parlez de dépôt de plainte mais sur quels fondements, quels préjudices ?
La diffamation n'est recevable que si elle a porté une atteinte grave à l'intégrité physique (la réputation sur le plan professionnel dont licenciement, une exclusion d'un lieu...) ou psychique (déclaration ou aggravation d'un état dépressif, tentative de suicide...).
Avez vous des justificatifs, par exemple, de votre éventuel employeur (cas physique), de votre médecin (cas psychique) qui démontrent que vous avez été victime de telles atteintes suite aux assertions contestées ?
Ne le prenez pas mal (je ne défends et ne critique personne). Ceci n'est qu'un simple recadrage en l’espèce.
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Archi
Messages : 404 Date d'inscription : 27/03/2017 Age : 44
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Dim 20 Aoû 2017 - 20:02
Modération : Xénos, cela n'a aucun rapport avec le sujet. D'où tu recadres les gens comme ça ? T'es gentil mais restes-en aux sujets. Je te surveille de près. On se comprend.
Xenos
Messages : 24 Date d'inscription : 19/08/2017 Age : 34
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Dim 20 Aoû 2017 - 20:25
Archi a écrit:
Modération : Xénos, cela n'a aucun rapport avec le sujet. D'où tu recadres les gens comme ça ? T'es gentil mais restes-en aux sujets. Je te surveille de près. On se comprend.
Bonsoir,
Puisque vous parlez du sujet, je rétorque par la simple question suivante :
Qui a enfreint le droit international de par son ingérence en Syrie, un état parfaitement souverain ?
Si la réponse à cette question est l'occident, alors toute critique envers la Syrie et son gouvernement n'a pas lieu d'être, tout comme les précédents messages à l'encontre de yous_f_, à moins que cela ne soit que de la comédie. Vous me comprendrez également...
L'auteur de ce message est actuellement banni du forum - Voir le message
BlackHole
Messages : 963 Date d'inscription : 07/10/2012 Age : 57
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Dim 20 Aoû 2017 - 21:22
Bonjour **** (*)
Citation :
Vous parlez de dépôt de plainte mais sur quels fondements, quels préjudices ?
Plainte pour diffamation, outrage et injure avec préjudice morale, comme prévu dans le cadre de la loi.
Citation :
La diffamation n'est recevable que si elle a porté une atteinte grave à l'intégrité physique (la réputation sur le plan professionnel dont licenciement, une exclusion d'un lieu...) ou psychique (déclaration ou aggravation d'un état dépressif, tentative de suicide...).
Avez vous des justificatifs, par exemple, de votre éventuel employeur (cas physique), de votre médecin (cas psychique) qui démontrent que vous avez été victime de telles atteintes suite aux assertions contestées ?
Non, tu oublies le préjudice morale grave.
De plus, ce n'est pas à toi de réclamer quelques papiers que se soit
Et enfin, ce n'est ni à toi ni à moi de statuer.
Ne le prenez pas mal (je ne défends et ne critique personne). Ceci n'est qu'un simple recadrage en l’espèce.
A+
(*) Modération on ne change pas les pseudo des membres, merci.
akasha
Messages : 6833 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Dim 20 Aoû 2017 - 21:46
Modération Akasha :
C'est assez étrange que un membre sois disant "nouveau" vienne ainsi se mêler d'une histoire pour laquelle il est totalement étranger. Alors que ce ne sont pas les sujets qui manquent. On ne vas pas partir sur des mauvaises bases, on va dire que ce faux pas est un incident. On oublie tout et on repart de bon pied, merci.
En attendant je ferme le sujet pour éviter toutes mauvaises tentations, merci de votre compréhension.
orné
Messages : 5072 Date d'inscription : 11/06/2012 Age : 51 Localisation : UNIFIÉS CORPS, ÂME, MENTAL. LA TRINITÉ PARFAITE QUI REGARDE DANS LA MÊME DIRECTION, NE SE COMBAT PLUS MAIS RESTE SOLIDAIRE
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Ven 25 Aoû 2017 - 18:40
Wikileaks révèle comment les USA ont agressivement appuyé un Regime change en Syrie depuis 15 ans
Citation :
Passionnant câble de la Diplomatie américaine de 2006 sur ses actions visant à appuyer un régime change en Syrie… (Câble révélé par Wikileaks en 2015)
Source : Wikileaks, cable du 13/12/2006 (SARG = Syrian Government)
Influence sur le Gouvernement syrien en 2006
1. (S) Résumé. Par rapport à 2005, le gouvernement syrien termine l’année 2006 renforcé, tant en interne qu’à l’international. Des pressions supplémentaires et plurilatérales pourraient avoir un impact sur la Syrie, mais le régime s’appuie sur une petite clique qui est immunisée contre ces pressions. Néanmoins, l’assurance croissante de Bachar el-Assad – et sa dépendance vis à vis de cette petite clique – pourrait lui faire commettre des erreurs et faire des choix politiques irraisonnés en répondant aux défis sous l’emprise de l’émotion. Cela pourrait nous fournir de nouvelles occasions. Voire ses réactions à la limite de la déraison face à la perspective d’un procès Hariri ou face à la publicité faite à Khaddam et au Front de Salut National. De plus, on connait l’intérêt que Bachar porte à son image et à sa réception dans le monde. Cela pourrait altérer ses décisions. Nous pensons que le point faible de Bachar est sa façon de réagir aux problèmes qui surgissent, fussent-ils supposés ou réels. Par exemple, le conflit entre les avancées (modestes) des réformes économiques et la corruption endémique, la question kurde et la menace que représente pour le régime la présence croissante d’extrémistes islamistes en transit. Ce câble résume notre évaluation de ces points faibles et propose des mesures de type actions, déclarations ou signaux que pourraient prendre le gouvernement américain afin de favoriser l’émergence de telles occasions. Ces propositions devront être concrétisées et transformées en actes. Nous devons être prêts à agir rapidement afin de saisir de telles occasions. Beaucoup de nos suggestions mettent en avant l’usage de la diplomatie publique et de moyens indirects pour envoyer des messages qui influencent le premier cercle. Fin du résumé.
2. (S) Alors que l’année 2006 se termine, Bachar semble plus fort qu’il ne l’était il y a deux ans. L’économie du pays est stable (au moins sur le court terme), l’opposition intérieure au régime est faible, intimidée même et, du point de vue de Damas, les problèmes dans la région semblent aller dans une direction favorable à la Syrie. Néanmoins, quelques points faibles anciens et quelques problèmes émergents peuvent fournir l’occasion d’augmenter la pression sur Bachar et son premier cercle. La prise de décision dans ce régime se limite à Bachar et à son premier cercle dont les choix tactiques sont souvent mal pensés et parfois guidés par l’émotion à l’instar du discours de Bachar, le 15 août, qui fut la risée du monde entier. Certaines de ces faiblesses, comme les vues quasi délirantes de ce régime concernant le Liban, peuvent être exploitées pour faire pression sur le régime. Les actions qui déséquilibrent Bachar et qui accroissent son insécurité sont dans notre intérêt parce que son inexpérience et la très petite dimension de son cercle de décideurs le rendent susceptible de maladresses diplomatiques qui peuvent l’affaiblir dans son pays et dans la région. Bien qu’il soit difficile d’estimer les conséquences de ses erreurs et que les bénéfices puissent en être variables, si nous sommes prêts à profiter rapidement des situations qui peuvent se présenter, nous pourrions influencer le point névralgique du régime : Bachar et son premier cercle.
3. (S) Nous résumons ci-après les faiblesses potentielles et les moyens possibles de les exploiter :
– Faiblesse :
– L’ENQUÊTE HARIRI ET LA COUR DE JUSTICE : l’enquête Hariri – et la perspective d’une cour de justice libanaise – a entrainé une réaction violente du gouvernement syrien, principalement à cause de l’embarras causé par l’enquête. Rationnellement, le régime devrait penser qu’il peut traiter n’importe quelle demande de comparution d’officiels syriens en refusant de livrer quelque suspect que ce soit, ou, dans des cas extrêmes, en provoquant des “suicides “. Mais il semble que la mise en cause de la dignité et de la réputation internationale de la Syrie est pour Bachar le vrai problème. Le sentiment farouchement entretenu que la Syrie devrait continuer à exercer un rôle dominant au Liban intervient dans cette susceptibilité. Nous devrions essayer d’exploiter cette extrême sensibilité, sans attendre la formation de la cour de justice.
– Action possible :
– PUBLICITÉ : mettre publiquement en évidence les conséquences de l’enquête en cours à la manière de Mehlis angoisse personnellement Bachar et peut le pousser à des actes irrationnels. Le régime redoute profondément la surveillance internationale qu’une cour de justice – ou des accusations de Brammertz même contre des personnalités de second plan – déclencherait. Les accusations de Mehlis en octobre 2005 ont causé des tensions extrêmes au sein du premier cercle qui entoure Bachar. Bien que la famille se soit ressoudée, ces cassures pourraient bien se trouver juste au-dessous de la surface.
– Faiblesse :
– L’ALLIANCE AVEC TÉHÉRAN : Bachar avance prudemment dans ses relations grandissantes avec l’Iran. Il recherche une assistance nécessaire sans s’aliéner totalement les voisins arabes sunnites modérés de la Syrie en passant pour un soutien des Perses et des fondamentalistes chiites. On peut voir la décision de Bachar de ne pas assister au sommet Talabani/Ahmadinejad à Téhéran, après le voyage du ministre des Affaires étrangères Moallem en Irak, comme une manifestation de la sensibilité de Bachar à la vision arabe sur son alliance avec l’Iran.
– Action possible :
– JOUER SUR LES CRAINTES SUNNITES DE L’INFLUENCE IRANIENNE : En Syrie, on redoute l’activisme iranien tant au niveau du prosélytisme chiite qu’au niveau de la conversion des sunnites, surtout des pauvres. Quoique souvent exagérées, ces craintes reflètent l’agacement et l’attention accrues d’une partie de la communauté sunnite en Syrie face à l’expansion de l’influence iranienne dans leur pays à travers des activités qui vont de la construction de mosquées aux affaires. Les missions locales égyptienne et saoudienne ici (tout comme les chefs religieux sunnites syriens en vue), prêtent une attention croissante à cette question et nous devrions coordonner plus étroitement avec leurs gouvernements les moyens de mieux rendre public ce problème et de concentrer l’attention régionale sur lui.
– Faiblesse :
– LE PREMIER CERCLE : En définitive, le régime est dominé par la famille Assad et, à un degré moindre, par la belle-famille de Bachar el-Assad, les Makhloufs. Beaucoup de membres de la famille les trouvent de plus en plus corrompus. La famille et les parasites autour, aussi bien que la secte Alaouite plus généralement, ne sont pas protégés contre les querelles et les conspirations anti-régime. Ce fut évident l’année dernière quand des proches de certains piliers du régime (incluant les Makhloufs) nous ont approchés pour évoquer les options de l’après-Bachar. La corruption est un grand diviseur et le premier cercle de Bachar est soumis aux querelles et aux disputes habituelles liées aux trafics et à la corruption. Par exemple, Maher Assad est connu pour être particulièrement corrompu et incorrigible. Il n’affiche aucun scrupule dans ses querelles avec des membres de la famille ou avec d’autres. La communauté alaouite redoute aussi terriblement de possibles représailles si un jour la majorité sunnite reprend le pouvoir.
– Action possible :
– NOUVELLES DENONCIATIONS : Les sanctions ciblées contre des membres du gouvernement et leurs proches sont généralement bien accueillies par la majorité des composantes de la société syrienne. Mais la procédure de ces dénonciations doit exploiter les déchirures et affaiblir le premier cercle plutôt que de rapprocher ses membres. La dénonciation de Chaoukat l’a personnellement très irrité et a suscité un très vif débat ici dans le monde des affaires. Alors que les réactions publiques à la corruption ont tendance à être étouffées, les rappels continus de la corruption au sein du premier cercle ont une certaine résonance. Nous devrions chercher des moyens de rappeler au public nos précédentes dénonciations.
– Faiblesse :
– LE FACTEUR KHADDAM : Khaddam sait où le régime cache ses squelettes, ce qui provoque une énorme irritation chez Bachar, largement disproportionnée par rapport au soutien dont bénéficie Khaddam en Syrie. Bachar el-Assad, et son régime en général, suivent chaque information impliquant Khaddam avec un intérêt émotionnel énorme. Le régime réagit avec une colère funeste quand d’autres pays arabes accueillent Khaddam ou lui permettent de faire une déclaration publique dans leurs médias.
– Action possible :
– Nous devrions continuer à encourager les Saoudiens et d’autres de permettre à Khaddam d’avoir accès à leurs médias, en lui fournissant un moyen de révéler les turpitudes du gouvernement syrien. Nous devrions prévoir une réaction exagérée du régime qui renforcera son isolement et lui aliénera ses voisins arabes.
– Faiblesse :
– LES DIVISIONS AU SEIN DES SERVICES DE SÉCURITÉ ET MILITAIRES : Bachar se protège constamment des actions de ceux qui ont des relations au sein de l’armée et des services de sécurité. Il est aussi inquiet de la loyauté que des officiers supérieurs (ou d’anciens officiers supérieurs) ressentent envers d’anciens éléments du régime mécontents comme Rifaat Assad et Khaddam. Le premier cercle se préoccupe continuellement de savoir qui obtient quelle part de la corruption. Les gestes de Bachar pour réduire le cercle de ceux qui touchent les plus grosses part de butin ont donné plus de place aux bénéficiaires qui ont des liens avec les services de sécurité.
– Action possible :
– ENCOURAGER LES RUMEURS ET LES SIGNES DE COMPLOT EXTERNE : Le régime est extrêmement sensible aux rumeurs de complot et à l’agitation dans les services de sécurité et dans l’armée. Des alliés régionaux comme l’Égypte et l’Arabie Saoudite devraient être encouragés à rencontrer des personnalités comme Khaddam et Rifaat Assad comme un moyen d’envoyer de tels signaux, avec, par la suite, des fuites orchestrées émanant de ces réunions. Ceci touche de nouveau à la paranoïa interne de ce régime et augmente la possibilité d’une réaction exagérée funeste.
– Faiblesse :
– RECRÉER DES FORCES OPPOSÉES AUX ÉLITES BAASSISTES ET AUTRES ÉLITES CORROMPUES : Bashar continue à mettre en œuvre un courant stable d’initiatives en matière de réformes économiques et il est tout a fait possible qu’il croie que cette question est de son devoir pour la Syrie. Bien que limités et inefficaces, ces étapes ont incité en retour des expatriés syriens a investir et a créé au moins l’illusion d’une ouverture croissante. En trouvant des façons de mettre en question publiquement les efforts en matière de réformes de Bashar, – en indiquant, par exemple, l’utilisation de réformes pour déguiser le copinage – il est possible d’embarrasser Bachar et de réduire ses efforts pour étayer sa légitimité. Révéler la corruption de la famille d’Assad ou de son cercle de proches aurait un effet semblable.
– Action possible :
– METTRE L’ACCENT SUR L ‘INCAPACITÉ A RÉFORMER : l’Accentuation des échecs de réforme, particulièrement dans la période préparatoire aux élections présidentielles 2007, est un mouvement que Bashar trouverait fortement embarrassant et de délégitimisation. Comparer les efforts de réforme syriens limités avec ceux du reste du Moyen-Orient embarrasserait et irriterait Bashar.
– Faiblesse :
– L’ÉCONOMIE : Perpétuellement sous-performante, l’économie syrienne crée des emplois pour moins de 50% des diplômés de l’université du pays. Le pétrole représente 70% des d’exportations et 30% des revenus gouvernementaux, mais la production est dans une phase de baisse régulière. La Syrie sera probablement un importateur net de pétrole d’ici 2010. Peu d’experts croient que le SARG soit capable de gérer avec succès les problèmes économiques à venir.
– DÉCOURAGER LES FDI, PARTICULIÈREMENT DES ETATS DU GOLFE : La Syrie a profité d’une hausse considérable de l’investissement direct étranger (FDI) durant les deux dernières années, qui semble s’accélérer. Les plus importants de ces nouveaux investissements sont dans aucun doute faits par les États du Golfe.
– Faiblesse :
– LES KURDES : Les groupes de la société civile et l’opposition politique les plus organisés et les plus audacieux sont parmi la minorité ethnique kurde, concentrée dans le nord-est de la Syrie, et aussi en communautés à Damas et Alep. Ce groupe a été enclin à protester violemment dans sa zone ethnique quand d’autres n’oseraient pas. Il y a peu de menaces qui préoccupent autant Bachar que l’agitation des Kurdes. En une rare occasion, les services secrets militaires syriens ont convoqué notre Attaché Militaire d’Ambassade en mai 2006 pour protester contre ce que les Syriens ont pensé être des efforts américains pour fournir une formation militaire et de l’équipement aux Kurdes en Syrie.
– Action possible :
– METTRE EN ÉVIDENCE LES PLAINTES KURDES : l’Accentuation des plaintes kurdes dans des déclarations publiques, y compris la divulgation de violations des droits de l’homme, renforcera les préoccupations du régime vis à vis de la population kurde. Concentrez-vous sur les conditions économiques difficiles dans des zones kurdes et le refus du SARG de longue date d’offrir la citoyenneté à environ 200 000 Kurdes apatrides. Cette question devrait être traitée avec précaution parce que donner trop d’importance au problème kurde en Syrie pourrait porter atteinte à nos efforts d’unir les forces de l’opposition, étant donné que la société syrienne (majoritairement arabe) est très opposée aux objectifs des Kurdes.
– Faiblesse :
Des éléments extrémistes utilisent de plus en plus la Syrie comme une base, tandis que le SARG a fait quelques actions contre des groupes affichant des liens avec Al-Qaïda. Avec le meurtre du leader d’Al-Qaïda à la frontière avec le Liban début décembre et les attaques terroristes en augmentation à l’intérieur de la Syrie, culminant le 12 septembre par l’attaque contre l’ambassade des EU, la politique du SARG de soutien des terroristes en Irak et ailleurs peut être vue comme un retour de boomerang.
– Actions possibles :
Rendre publique la présence de transit (ou lié à l’étranger) de groupes extrémistes en Syrie, non limité à la mention du Hamas et du PIJ [Mouvement du Jihad en Palestine, NdT]. Rendre publics les efforts syriens contre des groupes extrémistes d’une manière qui suggère sa faiblesse, des signes d’instabilité et des retours de flammes non contrôlés. L’argument du SARG (d’habitude utilisé après des attaques terroristes en Syrie) qu’il est aussi une victime du terrorisme devrait être utilisé contre lui pour donner une plus grande importance à l’augmentation des signes d’instabilité en Syrie.
4. (S) CONCLUSION : Cette analyse ne prend pas en compte les Islamistes syriens anti-régime parce qu’il est difficile d’obtenir une image précise de la menace que de tels groupes posent en Syrie. Ils sont certainement une menace à long terme. Tandis qu’il expose les fragilités auxquelles la Syrie fait face à cause de son alliance avec l’Iran, il ne détaille pas entièrement ce sujet. Le résultat final est que Bachar entre dans la nouvelle année dans une position plus forte qu’il n’a eue depuis plusieurs années, mais ces forces portent aussi en elles – ou masquent parfois – des fragilités. Si nous sommes prêts à les aider, elles nous offriront des occasions de perturber sa prise de décision, le garderont dans une situation instable et lui feront payer cher ses erreurs.
ROEBUCK
Source : Wikileaks, cable du 13/12/2006
Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.
[/color][/i]
akasha
Messages : 6833 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Mar 29 Aoû 2017 - 0:54
Bonsoir mes frères & sœurs Depuis que je m'intéresse à la géopolitique et au cas du conflit syrien, de par mes recherches il en est très vite sortit que les américains cherchaient de renverser le régime de assad et de morceler la Syrie pour l’affaiblir et profiter de ses nombreuses ressources fossiles, dont le fameux plan gazier et son oléoduc. Même la Russie est entrée dans le conflit pour les mêmes raisons derrière cette guerre on retrouve des intérêts financiers incommensurable défendue par des sociétés privées. Une guerre sans merci financée et instrumentalisée par les géants du gaz (Gazprom, Exxon, Chevron, et etc..) et l'ONU et l'OTAN suivent pour faire envahir la Syrie et fomenter contre le régime Assad quitte à une fois de plus placer des islamistes à la tête de provinces offertes en "cadeaux". Comme ce fut le cas en Irak ou en Libye, détruire tout un pays et affamer et opprimer tout un peuple. Mais cette fois-ci cela semble ne plus marcher, l'armée syrienne appuyée par son puissant allié la Russie sont en passe de libérer la Syrie du joug des islamistes incarné bien sûr par Daech, mais aussi de ses fameux groupes rebelles pourtant auparavant reconnu comme terroriste et soudainement et comme par magie, devenu de gentils rebelles combattant le méchant Assad... C'est groupes et le soulèvement de 2001 a été fomenter de longue date, depuis au moins 2006 comme on a pu le lire sur les canaux de Assange. Mais le dernier bastion de Daech, Deir ez-Zor est en passe d'être reprit et de signer la fin de Daech en Syrie. Tout comme les frontières syro-libanaise ont été entièrement débarrassée des derniers membres de Daech, grâce aux effort conjugué de l'armée syrienne et du Hezbolah ! L'avenir de la Syrie post Daech semble se rpofiler avec Assad, malgré le nombre de fois que nos ministres ont souhaité et même annoncé sa perte. Comme Hollande ou l'horrible Fabius et sa célèbre citation : El Nosra fait du bon travail , bien réelle malgré les tentatives de réhabilitation des médias complices.. Et si Assad est resté c'est parce qu'il a pu anticiper, car si dès 2006, les américains prévoyaient de faire tomber le régime, Assad lui voyait venir déjà en 2003. Grâce à ses nombreuses victoires Assad a su retrouver la confiance de son peuple. Votez son discourt du 17 août devant le corps diplomatique syrien. Akasha.
Août 2017 : Discours du Président Al-Assad devant le corps diplomatique syrien
Mesdames et Messieurs les diplomates et administrateurs du ministère des Affaires étrangères,
Je suis heureux de vous rencontrer en ce jour de l’inauguration de votre congrès, lequel offre une importante occasion de partager les points de vue et expériences, de discuter des politiques futures de l’État et de lui proposer des idées novatrices qui pousseraient ce ministère à remplir ses missions avec encore plus d’efficacité.
Cette rencontre tire son importance du fait de l’accélération de la dynamique des événements dans le monde et dans la région, particulièrement en Syrie, d’autant plus que les moyens traditionnels ou modernes de communication ne peuvent pas remplacer ces réunions directes destinées à la configuration de visions unifiées et à la formulation des positions adoptées. C’est aussi une rencontre particulièrement importante vu la complexité de la situation actuelle en Syrie.
Plusieurs guerres parallèles se déroulent sur le sol syrien
En effet, cette guerre que nous vivons depuis des années a prouvé que plusieurs guerres parallèles se déroulent sur le sol syrien. Des guerres mondiales et régionales menées par des mains syriennes, arabes et étrangères ; ce qui ne signifie absolument pas que c’est par hasard que les belligérants sont venus s’affronter sur cette terre. Tout au long de son histoire, la Syrie fut une cible, celui qui la maîtrise gagnant une importante influence sur la scène mondiale ou l’équilibre international.
Pour ne pas donner dans la vantardise comme certains pourraient le croire, rappelons encore une fois la Bataille de Qadesh vers l’an 1274 av. J.-C. Elle a abouti au premier traité de paix rédigé entre les Pharaons et les Hittites qui se sont rencontrés au sud-ouest de Homs. Dès cette époque, les Pharaons pensaient que la sécurité de leur royaume passait par la domination de cette région. De nombreux autres exemples de cette lutte pour le contrôle de la Syrie s’étendent sur toute la période de l’occupation ottomane et celle qui a suivi le départ de l’occupant français. Et, aujourd’hui, nous sommes partie prenante dans cette lutte.
C’est pourquoi il est très superficiel de dire que cette guerre est la conséquence des positions adoptées par la Syrie, l’Occident ayant décidé de corriger l’État syrien. Bien que ce soit absolument vrai, ce n’est qu’une partie d’une réalité plus large liée au conflit international et aux tentatives de changement, ou de stabilisation, des équilibres internationaux, par le biais du militaire ou du politique et en fonction de leurs conséquences économiques ou géographiques ; autrement dit, par la création de nouveaux États, la disparition d’autres États ou la modification de leurs frontières.
Pour l’Occident, ce conflit est une occasion précieuse de régler ses comptes et de soumettre nombre de pays qui se sont rebellés contre son hégémonie ces dernières décennies. Parmi ces pays : la Syrie, l’Iran, la République populaire démocratique de Corée, la Biélorussie etc. Même la Russie, une superpuissance et non un pays émergent, n’est pas autorisée à se révolter contre l’hégémonie occidentale.
L’Occident politique et le conflit mondial entre deux forces
Quand je parle d’« Occident » c’est dans le sens politique du terme. Je ne nommerai pas les États qui le constituent, nous savons tous qui le dirige, comme nous savons qu’une grande partie de cet « Occident politique » -dont probablement des États situés en extrême Asie- n’a rien à voir avec la politique, mais marche avec lui. C’est donc de cet Occident que je parlerai dans mon discours d’aujourd’hui.
Cet Occident vit aujourd’hui une lutte existentielle, non pas parce qu’un ennemi chercherait à le démolir -un tel ennemi n’existe absolument pas- mais parce qu’il pense que la période jouissive de son hégémonie depuis le démantèlement de l’Union soviétique est sur le déclin ; un déclin qui s’accélère à chaque fois que des États se rebellent contre son hégémonie ; une hégémonie qu’il pense pouvoir prolonger indéfiniment par la répression des États rebelles.
Et, aujourd’hui, l’Occident vit un état d’hystérie à chaque fois qu’il sent qu’un État se veut partenaire dans la prise d’une décision internationale, dans n’importe quel domaine et n’importe où dans le monde ; ce qui témoigne de son manque de confiance. Mais un manque de confiance qui se traduit par encore plus de recours à la force et, par conséquent, par moins de politique, moins de raison ou pas de raison du tout.
Car pour l’Occident, le partenariat est refusé d’où qu’il vienne. La dépendance est la seule option possible. Dans ce cas, les États-Unis ne sont même pas les partenaires de leurs alliés occidentaux. Ils leur désignent des rôles, précisent les orientations, chacun de leurs pas étant strictement posé dans le sillage de la ligne américaine. Et, en récompense, les États-Unis leur jettent des miettes économiques.
Ajoutez à la scène qu’aux États-Unis, le président n’est pas le faiseur des politiques, mais l’exécuteur ; ce qui paraît encore plus évident aujourd’hui. Les véritables faiseurs des politiques sont les lobbies, les banques, les grandes entreprises de l’armement, du pétrole, du gaz, de la technologie, et d’autres lobbies, lesquels dirigent l’État via des agents élus démocratiquement mais qui gouvernent dans l’intérêt de l’élite dirigeante. Donc, les lobbies, l’État ou le régime, et ici, je parlerai plutôt « du régime des États-Unis » et non d’État -ce dont on nous accuse-, car l’État respecte les valeurs de son peuple, respecte ses obligations, respecte les lois internationales, respecte la souveraineté des nations, respecte les principes de l’humanité, et finalement se respecte ; tandis que le « régime » ne respecte rien de tout cela, mais travaille uniquement pour l’élite dirigeante, qu’elle soit une élite financière ou autre chose.
Par conséquent, « le régime profond » aux États-Unis ne gouverne pas en partenariat avec le président, mais lui laisse une marge ; le président et son administration ne travaillent pas en partenariat avec les Européens, mais leur laissent une marge ; et les Européens réunis ne sont pas partenaires de leurs agents et clients dans notre région et dans le Monde, ils leur laissent juste une marge, tout en n’étant pas eux-mêmes des partenaires pour le reste du Monde.
D’où, actuellement, un conflit entre deux forces. La première travaille pour les intérêts des élites dirigeantes, même si cela l’amène à violer toutes les lois et les normes internationales ainsi que la Charte des Nations Unies, même si cela l’amène à assassiner des millions de personnes n’importe où en ce Monde. La deuxième force lui fait face et travaille à préserver la souveraineté des États, le droit international et la Charte des Nations Unies, voyant en cela son propre intérêt et la stabilité pour le Monde.
Telle est donc la résultante des forces actuelles. Et si nous devions parler de la situation arabe au sein de cette résultante, nous dirions que son poids est nul et qu’elle est inexistante sur la scène politique internationale. C’est pourquoi, je ne vois absolument pas la nécessité d’en parler.
Le projet occidental a échoué, mais la guerre continue
Abstraction faite des forces et des équilibres du moment, et abstraction faite du gagnant et du perdant, ce sont toujours les plus petits pays qui paient le prix dans ce type de conflit. En Syrie, nous avons payé très cher cette guerre, mais la contrepartie est l’échec du projet occidental en Syrie et dans le monde.
En ce qui nous concerne, ce « projet occidental » revêt évidemment plusieurs aspects, mais son essence consistait à ce que les Frères Musulmans gouvernent notre région arabe et le Moyen-Orient. Du fait qu’ils sont des représentants de la religion, ils étaient censés s’en servir comme couverture pour dominer une société et une rue croyantes et les mener dans le sens des intérêts occidentaux ; ce qui a toujours été le rôle de cette confrérie.
Cependant, parler de l’échec du projet occidental ne veut pas dire que nous avons remporté la victoire. En réalité et sans exagération : ils ont échoué, mais la guerre continue. Où est-ce que cela nous mènera et quand est-ce que nous pourrons parler de victoire ? C’est un autre sujet. C’est pourquoi il nous faut rester précis : ils ont échoué jusqu’ici et nous n’avons toujours pas triomphé, les signes annonciateurs de la victoire étant une chose et la victoire autre chose.
D’aucuns diraient qu’ils ont quand même atteint leur objectif puisqu’ils ont détruit la Syrie. Je dis tout simplement que leur but n’était pas la destruction de la Syrie. Leur but était de la saisir intacte mais subordonnée et soumise, de telle sorte qu’elle était condamnée à se décomposer et à disparaître. Et c’est pourquoi, concernant les pertes et les profits, je répète ce que j’ai déjà dit en 2005 : le prix de la résistance est très inférieur à celui de la capitulation.
À l’époque, ils parlaient de l’arbre qui plie devant la tempête pour se redresser une fois qu’elle est passée. Je leur avais répondu que lorsqu’il s’agit, non d’une tempête, mais d’un bulldozer qui fonce dans la terre pour frapper les racines, plier est inutile. La seule solution est que les racines soient suffisamment solides pour briser le bulldozer.
À notre grand regret, douze années sont passées et certains utilisent toujours ce même langage sans avoir tiré les leçons, bien que la prétendue tempête ne se soit pas déchainée avec la guerre d’Irak, mais avec la guerre Iran-Irak en 1980, suivie de l’entrée au Koweït, puis de l’invasion de l’Irak en 2003, et souffle toujours sur notre région et en Syrie.
Par conséquent, il ne s’agit ni d’une tempête, ni d’un arbre, ni d’un bulldozer. En réalité, il s’agit d’une guillotine dressée au dessus de toutes les têtes en notre région, une guillotine qui a déjà fonctionné et récolté des millions d’âmes. Dans ce cas, plier est donc inutile. Il faut soit retirer les têtes d’en dessous la guillotine, soit la détruire. Il n’y a pas d’autre solution.
Un tel langage répété à la manière des perroquets n’a donc pas sa place ici. Les événements l’ont prouvé. Je donnerai un simple exemple : en 2002, lorsque nous avons pris position contre la guerre d’Irak, ce n’était pas uniquement une position de principe contre son invasion, mais contre ce qui se préparait d’encore plus dangereux du point de vue confessionnalisme et fédéralisme et que nous retrouvons aujourd’hui, en Syrie.
L’arme sectaire
Dès cette époque, nous avions vu que ce qui se passait en Irak n’était pas une simple invasion du pays ou une tempête passagère, mais un plan différent, lequel se poursuit depuis au moins trois décennies pour atteindre bientôt la quatrième. Face aux slogans sectaires et fédéralistes, nous avions compris que nous incliner par « pragmatisme politique » revenait à placer notre tête sous la guillotine. C’est pourquoi, nous nous sommes opposés à cette guerre.
Maintenant, si nous comparions les répercussions actuelles de la guerre d’Irak avec celles qui l’ont immédiatement suivie, nous constaterions qu’elles sont de loin plus dramatiques. Elles prennent de l’ampleur, non l’inverse, parce qu’il s’agit d’un plan. Quand nous comprendrons cette image, nous comprendrons que les tactiques et le pragmatisme superficiel, suggérés par certains, n’ont pas leur place dans notre réalité actuelle.
Je souhaiterais que nous comprenions que ce que nous vivons n’est pas une étape isolée, mais liée à celles qui l’ont précédée depuis plusieurs décennies. Nous avons perdu les meilleurs de nos jeunes et une infrastructure qui nous a coûté beaucoup d’argent et de sueur sur plusieurs générations. Mais en retour, nous avons gagné une société plus saine et plus harmonieuse. C’est la vérité, non de simples paroles dites pour plaire aux uns et aux autres. Cette harmonie est aux fondements de la cohésion nationale quelles que soient les croyances, les idées, les traditions, les coutumes, les conceptions et opinions. L’harmonie n’implique pas leur homogénéité, mais la complémentarité entre les unes et les autres. C’est cette complémentarité qui aboutit à une couleur nationale unique, laquelle fonde l’union nationale fédératrice de tous les enfants d’une même patrie.
Certains pourraient rétorquer : « De quelle union nationale parlons-nous alors que nous entendons toujours un discours sectaire ? ». Je le leur répondrais que c’est là un discours déjà entendu suite aux crimes des Frères Musulmans dans les années quatre-vingts et qu’il n’a pas duré. L’important n’est pas ce qui se dit mais ce qui réside dans l’âme. En effet, si cette « dimension séparatiste » d’un langage entendu dans différents milieux de notre société résidait dans les âmes, la Syrie serait tombée depuis longtemps et la prétendue guerre civile ressassée par les médias occidentaux serait un fait accompli.
C’est la première année de la guerre qui fut la plus dangereuse car une « dimension sectaire », bien que limitée, était quelque part présente dans les âmes comme le feu sous la cendre. Si elle avait pu se propager parmi les Syriens quelques années de plus après le déclenchement de cette guerre, nous aurions peut-être vécu une réalité encore plus dangereuse.
Par conséquent, la cohésion de la société telle que nous la voyons est notre réalité d’aujourd’hui. La société y tient le rôle essentiel, un rôle cumulé tout au long de l’Histoire. Quant aux vérités et à l’État, ils ont sans doute leur rôle à jouer en fonction des leçons que nous avons tirées de la guerre. Il n’empêche que si la société n’avait pas été anti-confessionnelle, par nature, la Syrie n’aurait pas résisté comme elle l’a fait.
Dans ce contexte, ce qui se passe correspond donc à une situation temporaire, et nous devons distinguer entre les réactions et les convictions. Il y a une réaction confessionnelle, c’est vrai, mais il n’y a pas de conviction en la matière et la différence est grande entre la première et la seconde.
Le meilleur exemple tiré de cette guerre est la réaction consécutive à un projet de Constitution parlant d’une République syrienne et non plus de la République « arabe » syrienne. Or, que de fois l’arabité n’a-t-elle été insultée au cours de cette guerre, parce que certains arabes, et même une grande partie des arabes, ont trahi, alors que d’autres n’ont pas été d’un grand secours. Il a suffi que les médias parlent de la suppression du mot « arabe » pour que ces mêmes arabes en fassent toute une histoire. Ce qui confirme que la plupart du temps nous avons affaire à des réactions et que vous devez, en tant que diplomates et administrateurs du ministère des Affaires étrangères, rester vigilants quant à la terminologie utilisée et ne pas vous laisser tromper par les apparences.
Les tactiques et revirements de l’Occident
Le résultat de cette résistance et du prix que nous avons payé fait que les revirements récents au niveau des déclarations occidentales ne sont pas dus au réveil soudain de leur conscience humaine face à une Syrie qui aurait été injustement maltraitée, ou une quelconque autre raison de ce genre. Ils ont changé leur discours à cause de la résistance de notre peuple, de la résistance de notre État, de la résistance de nos Forces armées, et évidemment à cause du soutien de nos amis. Ils ont changé, non pour des raisons morales que nous n’avons jamais eu à constater avant cette guerre, mais à cause des réalités sur le terrain syrien et dans leurs pays, sur leur propre terrain.
En effet, aujourd’hui, il ne se passe pas une semaine ou un mois sans que survienne un événement résultant directement de leurs décisions stupides et de leur soutien au terrorisme dans cette région. Ce sont ces réalités qui les ont obligés à modifier leurs déclarations, même partiellement avec une certaine gêne et sans conviction. Des vérités qui se sont imposées d’elles-mêmes. Mais, ce changement de positionnement ne signifie pas changement des politiques car, tel le serpent, l’Occident change de peau en fonction de la situation.
Au début, ils disaient soutenir « le mouvement populaire » ; lequel, au mieux, ne comptait pas plus de 200 000 personnes dans un pays qui en compte 24 millions. Lorsque toutes leurs tentatives ont échoué, ils sont ouvertement passés au soutien des milices armées sous couverture du terme politique « opposition » et de l’adjectif « modérée », suggérant qu’ils sont une « opposition politique », ni des extrémistes, ni des terroristes. Cette deuxième tactique ayant échoué à son tour et leur comportement scandaleux découvert par l’opinion publique internationale et leur propre opinion publique, ils sont passés à la tactique de la raison humanitaire toujours en vigueur à ce stade de la guerre.
Le résultat de leur positionnement humanitaire est le silence total tant que les terroristes avancent dans n’importe quelle direction et massacrent des civils, mais dès que l’Armée prend le pas sur les terroristes fusent les cris, les suppliques et les lamentations réclamant une trêve pour prétendument arrêter l’effusion du sang, acheminer les aides humanitaires et d’autres raisons que nous, Syriens, connaissons bien ; le véritable objectif de toutes ces tactiques étant de permettre aux milices armées de se réorganiser et de se réarmer tout en leur envoyant encore plus de recrues, continuer à les soutenir et leur permettre de poursuivre leurs actions terroristes.
En vérité, toutes ces tactiques n’ont absolument pas réussi à nous berner. Dès le début et à chacune des trois étapes précitées, nous avons frappé le terrorisme et nous continuerons tant qu’il restera un seul terroriste en Syrie. Quant à la guerre médiatique et psychologique ininterrompue depuis des années, elle n’a jamais pu nous détourner de cet objectif de lutte contre le terrorisme, pas plus qu’elle n’a suscité notre peur ou nos doutes.
Les initiatives partant de mauvaises intentions et les traitres
Cet objectif de lutte contre le terrorisme n’a jamais été un obstacle à l’action politique. Toute action, toute initiative, toute proposition qui ne se fondrait pas sur cet objectif n’a aucune valeur. Par conséquent, la lutte contre le terrorisme est l’objectif et, en même temps, la base de chacune de nos actions. Et tant qu’il en sera ainsi, cette base sera la référence et la boussole qui nous guident. Ce qui signifie que toutes leurs manœuvres n’ont eu aucun effet.
C’est pourquoi, partant de cette base et de cette conviction, nous avons traité avec une grande souplesse les diverses initiatives proposées depuis le premier jour de la crise, bien que nous savions déjà que la plupart partaient de mauvaises intentions.
Le but de ces initiatives était de parvenir à des résultats précis qu’ils n’ont pas pu obtenir par le terrorisme. Et, comme chacun le sait, elles ont abouti à des résultats modestes ou, si nous parlions en langage non diplomatique, inexistants. Pourquoi ? Parce que nos interlocuteurs étaient soit des terroristes, soit des agents, soit les deux à la fois. Ceux-là touchent de l’argent de leurs maîtres et chaque mot qui sort de leur bouche est approuvé par ces derniers, et peut-être même estampillé sur leur langue.
Autrement dit, en pratique nous dialoguions avec des esclaves. Que pouvions-nous espérer d’un tel dialogue ? Que pouvions-nous espérer quand à chaque réunion et à chaque dialogue, direct ou indirect, ils proposaient tout ce qui correspondait aux intérêts des États étrangers, ennemis de la Syrie, et allait contre les intérêts du peuple syrien et contre l’unité territoriale de la patrie ?
Ces groupes à la solde des étrangers – aujourd’hui je parle très franchement, car au bout de presque sept années, il n’y a plus moyen d’user d’un langage diplomatique, même s’il s’agit ici d’une réunion de diplomates. Naturellement, nous, nous connaissons cette vérité. Nous savons que ces personnages et que ces groupes sont des fantômes imaginaires qui n’existent pas et qui ne pèsent pas – ont découvert récemment qu’ils ne pèsent pas grand-chose et qu’ils sont de simples instruments destinés à être utilisés une seule fois avant d’être jetés à la poubelle ; c’est-à-dire, qu’ils sont tel le matériel médical à usage unique, qu’on ouvre, qu’on utilise et qu’on jette, avec la différence essentielle qu’ils ne sont pas stérilisés au départ et contaminés au point de ne pas être recyclables.
Ce qui est charmant est que récemment ils ont commencé à parler des erreurs de la révolution. Au cours de l’année écoulée, des articles et des déclarations ont parlé de cette révolution pure et immaculée, eux-mêmes étant purs et immaculés, mais salis tantôt par la militarisation de la révolution, tantôt parce qu’ils ont ouvert leur espace à des extrémistes, etc.
Je suis en désaccord avec eux sur ce point et je pense que vous êtes d’accord avec moi. Ils ne se sont pas trompés. Ils ont fait leur devoir. Ils ont été chargés de collaborer et ont rempli leur rôle de collaborateurs. Dans ce domaine ils ont presque atteint l’infaillibilité en termes de discipline, de dévouement et de loyauté, avec un professionnalisme irréprochable. Mais ils ont fait quelques erreurs : la première lorsqu’ils ont cru que le maître accorde de l’importance à son esclave, je veux parler de leurs maîtres ; la deuxième lorsqu’ils ont cru qu’un peuple maître de lui-même, tel le peuple arabe syrien, accepte de se soumettre à des collaborateurs et des traitres de leur espèce. Quant à la troisième erreur c’est lorsqu’ils ont dit que la révolution avait échoué.
La vérité est que la révolution n’a pas échoué. Elle a été un modèle de réussite et nous en sommes fiers. Mais je ne parle pas de leur révolution. Je parle de la révolution de l’Armée syrienne face aux terroristes et de la révolution du peuple syrien face aux collaborateurs et aux traîtres.
Ils ont cru avoir monopolisé le terme « révolution », devenu un titre collé à d’autres titres et dont l’usage était interdit à quiconque : le Professeur révolutionnaire untel, le Docteur révolutionnaire untel, etc. Face à cela, nombre de patriotes syriens ont pris ce terme en aversion, juste parce qu’ils se l’étaient accaparé. Non… le terme révolution fait partie de notre langage, nous en sommes toujours fiers et nous ne l’avons remis à personne. Qu’ils aient été qualifiés de révolutionnaires, ne signifie pas qu’ils le sont et ne change rien à ce qu’ils sont vraiment. Que de personnes portent des noms de Prophètes, paix et bénédiction soient sur eux, sans rien posséder de la foi ? Il en est de même en ce qui les concerne. Qu’on les présente comme révolutionnaires ne signifie pas qu’ils le sont. Nous leurs disons maintenant : les véritables révolutionnaires sont l’élite patriote, l’élite humaine et l’élite morale ; mais vous, humainement, moralement et patriotiquement, vous n’êtes pas plus que des déchets.
Les initiatives d’Astana, Erdogan et les zones de désescalade
Tout comme nous avons répondu avec souplesse aux initiatives en faveur du dialogue, nous avons accueilli positivement celles portant sur la cessation des hostilités, même si nous n’avions aucun doute sur le fait qu’ils profiteraient de ces initiatives pour nous berner, comme ils l’ont fait à maintes reprises. Mais nos forces armées étaient à l’affût.
D’où la question : si les résultats des réunions sont inexistants et s’ils ne respectent pas leurs accords, pourquoi perdre notre temps, alors que depuis le début de la crise nous n’avons laissé passer aucune occasion d’arrêter l’effusion du sang des innocents, même quand l’espoir était minime ?
Partant de là, d’une vision nationale claire, et d’une grande confiance en nos amis, en Iran et en Russie, nous avons participé aux réunions d’Astana. Mais qu’en est-il du troisième partenaire : la Turquie ?
En ce qui nous concerne, il est présent sur le papier. Nous ne le considérons pas comme garant ni associé dans le processus de paix et, bien sûr, nous ne lui faisons pas confiance. Il est garant, mais pour les terroristes. La véritable raison de la participation de la Turquie aux congrès d’Astana est qu’Erdogan n’a plus d’autres options devant lui. Les terroristes tombent partout, les défaites se succèdent, les scandales aussi du fait de ses relations avec les terroristes. Par conséquent, entrer dans le processus d’Astana est d’une part une sorte de couverture, et d’autre part lui permet de protéger les terroristes. C’est ce qu’il a fait et, comme vous le savez, le blocage de nombre de sessions a eu lieu.
D’un autre côté, la participation d’une délégation d’Erdogan aux réunions d’Astana lui confère un rôle en Syrie, un rôle qu’il cherche et dont le but est de légitimer la présence des unités turques en Syrie, c’est-à-dire de légitimer l’occupation, alors que notre position était d’emblée très claire : tout individu turc présent sur le sol syrien sans le consentement du gouvernement syrien est un occupant.
Ce qui signifie qu’Erdogan est pratiquement devenu une sorte de mendiant politique sur le bord de la route suppliant pour qu’on lui accorde n’importe quel rôle, parce qu’il sent le déséquilibre qui sévit en Turquie et que le scandale de sa relation avec les terroristes est clairement découvert.
Et, s’il est resté au pouvoir, ce n’est pas pour son ingéniosité comme certains tentent de le présenter, mais parce qu’il a encore un rôle à jouer dans le soutien des terroristes en Syrie. Mais si jamais la situation syrienne se soldait en faveur du terrorisme ou d’autres forces soutenant le terrorisme, il deviendrait inutile. Il est donc resté au pouvoir à cause de son rôle du moment en Syrie : un rôle destructeur.
L’un des résultats d’Astana correspond aux « zones de désescalade ». Elles ont suscité nombre d’interrogations. Correspondent-elles à un fait accompli en direction de la partition ? Bénéficieront-elles aux terroristes ? Seraient-elles équivalentes aux zones sécurisées ?
La vérité est que dans les grandes lignes elles ne sont pas fondamentalement différentes des initiatives précédentes concernant la cessation des hostilités. Les différences sont dans la forme et concernent la géographie, la formulation et, dans une certaine limite, les procédures légèrement différentes par rapport aux initiatives précédentes, mais leur essence est la même : stopper l’effusion du sang, permettre le retour des déplacés, acheminer les aides humanitaires, donner une chance aux terroristes pour qu’ils quittent la chape terroriste et régler leur situation afin qu’ils reviennent dans le giron de l’État. Tels sont l’aspect général et le but ultime, lequel inclut naturellement la réconciliation nationale, la restauration de l’autorité de l’État, la sortie des terroristes qui déposeraient les armes ; autrement dit, le retour à l’état normal sur tout le territoire.
Concernant le « fait accompli » : il n’y a pas de fait accompli tant que nous n’arrêtons pas le combat. Nous parlons d’une seule arène, d’un même terrorisme quelles que soient ses différentes bases passant d’un groupe à un autre et d’un gang à un autre. Tant que nous continuerons de frapper le terrorisme dans cette même arène, il ne pourra que s’affaiblir partout ailleurs. Nous le frappons en un endroit, il s’affaiblit dans tous les d’autres. Et, tant que les combats se poursuivent, la situation demeure limitée dans le temps, non l’inverse. Cela signifie qu’il n’y a pas de fait accompli et qu’il n’est pas question qu’en tant que gouvernement syrien nous acceptions une proposition de partition sous n’importe quel titre. Ceci au cas où une telle proposition aurait été avancée, ce qui n’est pas le cas.
Quant à la question de savoir si les zones de désescalade bénéficieront aux terroristes, il n’y a pas de souci à se faire à cet égard. Ils ont déjà essayé, mais nos forces armées étaient à l’affût et les ont écrasés plus d’une fois.
Enfin, les « zones sécurisées » signifient que l’aviation de la coalition menée par les États-Unis crée une zone de couverture aérienne des terroristes, permettant leurs déplacements et leur expansion, allant jusqu’à frapper quiconque avance pour les combattre. La situation est différente pour les « zones de désescalade », car le survol de ces zones est interdit pour toutes les parties, mais les terroristes seront frappés au cas où ils se déplacent dans n’importe quelle direction, et s’ils violent l’accord, en tant que gouvernement syrien nous avons le droit d’en faire les cibles de nos opérations militaires.
Et maintenant que va-t-il se passer ? En pratique, nous ne faisons que participer à la formation de comités de dialogue représentant l’État syrien, d’autres comités seront formés par les parties résidant dans ces zones [de désescalade], afin de discuter des points de l’accord cités plus haut, dans le but ultime d’aboutir à la réconciliation nationale ; laquelle ne pourra se concrétiser que par le départ des terroristes et la restauration de l’autorité de l’État sur tout le territoire. Rien de moins, car cela signifiera que nous n’avons pas atteint notre objectif.
C’est pourquoi, il est de notre intérêt que cette initiative soit un succès, et nous ferons tout ce que nous pourrons pour qu’elle réussisse. Mais cela dépend aussi des capacités et de la sincérité des autres parties, qu’elles soient présentes à l’intérieur de ces zones ou à l’extérieur des frontières syriennes, les parties étrangères pouvant influer négativement ou positivement sur les parties locales.
Ce que retiendra l’Histoire de nous-mêmes, de nos frères et de nos amis
Mesdames et Messieurs, malgré plus de six années d’une guerre féroce menée contre la Syrie par les plus redoutables des organisations terroristes soutenues par les pays les plus puissants et les plus riches du monde, nos Forces armées réalisent quotidiennement un exploit après l’autre malgré l’intensité des combats, écrasant les terroristes, purifiant les régions qu’ils ont souillées, et continuent.
L’héroïsme et les sacrifices consentis par l’Armée syrienne, nos Forces armées et les Forces alliées, sont un modèle dans l’Histoire des guerres et un phare qui guidera les générations futures dans le sens de la dignité nationale, de l’amour de la patrie, et du dévouement à la patrie et au peuple. En effet, ils ont été le véritable levier du processus de réconciliation nationale commencé il y a trois ans et ont motivé tous ceux qui hésitaient à revenir dans le giron de la patrie.
En d’autres termes et sans exagération, les réalisations militaires de nos Forces armées ont fait la guerre et la politique. En cela, elles ont été soutenues par la résistance de tout le peuple syrien, chacun à son poste : l’élève, l’enseignant, le travailleur, le fonctionnaire, le diplomate, le professionnel, etc., sans lesquels la Syrie n’aurait pu résister jusqu’à aujourd’hui.
Quant aux frères et aux amis, ils ont grandement participé à ces réalisations. Les combattants du Hezbollah, lequel se passe de présentation, n’ont pas été moins concernés par le sol syrien que leurs frères dans l’héroïsme : les combattants des Forces armées syriennes. Nous en parlons avec la même fierté que nous inspire n’importe quel combattant syrien ayant défendu sa patrie. Nous sommes aussi fiers de leurs martyrs, de leurs blessés et de leurs familles héroïques.
L’Iran n’a cessé de se tenir à nos côtés dès le premier jour. Il nous a fourni des armes et des équipements sans limite, nous a envoyé des conseillers et des officiers pour nous aider dans la planification, nous a soutenus économiquement face aux conditions très difficiles que nous avons traversées, s’est associé à tous nos combats politiques devant tous les forums internationaux, et a prouvé objectivement qu’il est maître de ses décisions, fidèle à ses principes, respectueux des pactes conclus.
Quant à la Russie, elle a utilisé son veto à plusieurs reprises dans des conditions sans précédent historique, pour défendre l’unité et la souveraineté de la Syrie, la Charte des Nations Unies et le droit international. La Chine a fait de même.
Et la Russie n’a pas arrêté de soutenir l’Armée syrienne, lui fournissant tout ce dont elle avait besoin pour s’acquitter de sa mission de lutte contre le terrorisme, puis a envoyé sa force aérienne participant directement à cette lutte jusqu’à offrir des martyrs sur le sol syrien.
Si les exploits sur le terrain militaire ont été réalisés par la détermination de tous ces héros réunis ; le soutien direct, politique, économique et militaire de nos amis, a permis une progression plus rapide, tout en rendant les pertes et les charges de la guerre moins lourdes. Ils sont donc nos partenaires effectifs sur la route de la victoire contre le terrorisme et du rétablissement de la sécurité et de la stabilité en Syrie.
Et si le peuple arabe syrien et ses Forces armées sont en train d’écrire une nouvelle Histoire de la Syrie et de la région, certains chapitres parleront de nos amis, de l’Iran et de l’Imam Khamenei, de la Russie et du Président Poutine, du Hezbollah et de Sayed Hassan Nasrallah. Des chapitres qui parleront de leur fidélité à leurs principes, de leurs qualités morales et de la noblesse de leurs comportements. Des chapitres qui seront lus par les générations futures.
La feuille de route
Quelles sont les orientations futures de la politique syrienne ? Nous commencerons par la règle classique que nous avons adoptée depuis les premiers jours de la guerre, laquelle repose sur deux points. Le premier : continuer à combattre et à écraser les terroristes, partout où il se trouve, en coopération avec les Forces alliées et les amis. Le deuxième : poursuivre la réconciliation nationale, partout où il le faut, car elle a fait preuve de son efficacité et c’est une chance pour arrêter l’hémorragie et reconstruire le pays.
Deuxièmement : Améliorer notre communication extérieure. Le fait est que l’opinion publique internationale, notamment en Occident, a beaucoup changé. Et vous, au ministère des Affaires étrangères, vous êtes les mieux placés pour en suivre les détails. Elle a changé surtout parce qu’elle a découvert, après des années, que le roman n’était pas bien ficelé. Sept ans qu’on lui raconte le même mensonge à propos de l’État qui tue son peuple, du monde qui soutient le peuple contre l’Etat, lequel est resté debout. Un discours voué à l’échec et illogique même pour des enfants. Elle a aussi découvert que ses responsables mentaient et que ses médias traditionnels s’étaient associés aux mensonges de ses fonctionnaires et de son État. Mais si elle a découvert que l’histoire racontée est fausse, cela ne signifie pas nécessairement qu’elle connaît la vraie histoire ; ce qui est de votre ressort et au cœur de votre travail de diplomates. Maintenant que les portes de la vérité ont été ouvertes, nous devons la présenter à l’opinion publique et plus particulièrement en Occident.
Troisièmement : Promouvoir l’économie, d’autant plus que votre congrès coïncide avec la « Foire internationale de Damas », laquelle donne un grand signal dans cette direction. Promouvoir les opportunités économiques déjà disponibles et celles qui pourraient l’être dans un proche avenir. À ce stade, permettez-moi de dire que l’économie syrienne est entrée dans une phase de reprise, lentement mais sûrement, bien que nous soyons en état de siège presque total. Cela aussi fait partie des missions de la diplomatie syrienne.
Quatrièmement : Nous orienter politiquement, économiquement et culturellement vers l’Est. Et c’est un point important, l’Est étant pris en grande partie au sens politique. Sans définir les pays qui le composent, ce qu’en tant que diplomates vous définissez parfaitement, l’Est possède tous les éléments du développement. Il n’est plus dans le « Second monde » comme par le passé, mais fait partie du « Premier monde » dans tous les sens du terme. En tant que pays en développement, nous n’avons pas besoin du dernier cri en matière de sciences. L’Est possède assurément tout l’essentiel dont nous avons besoin. Il possède les éléments de la science, de l’économie et de la civilisation, nous traite d’égal à égal avec respect, sans diktats, sans orgueil et sans arrogance. Autant de comportements pratiquement absents du côté de l’Occident, lequel ne nous a rien offert même dans les meilleures périodes. Les choses les plus simples, telles les missions scientifiques, nous ont été refusées. Ainsi, quand il pense qu’une spécialisation pourrait avoir un impact significatif sur le développement en Syrie, il refuse nos étudiants. Par conséquent, nous ne devons pas compter sur l’Occident. Je parle d’une expérience de plus de quatre décennies, et notamment depuis la Guerre d’Octobre en 1973.
À propos de la réouverture de certaines ambassades
L’Occident d’aujourd’hui est atteint de paranoïa. S’il parle de Communauté internationale, il parle de lui-même, le reste du monde étant probablement composé de troupeaux de bétails et non de sociétés. S’il coupe ses relations avec nous, il pense nous avoir coupé l’oxygène. Et s’il ferme ses ambassades, il dit que nous sommes isolés même si nous avons conservé nos relations avec des dizaines d’autres pays. Nous sommes donc un pays isolé, mais combien de nos ambassadeurs à l’étranger sont aujourd’hui présents dans cette salle, et combien d’ambassadeurs de l’étranger sont présents en Syrie ? Nous ne sommes pas isolés comme les Occidentaux le croient. C’est leur orgueil qui les amène à penser de cette façon.
Dernièrement, nous avons commencé à entendre parler de la possibilité de réouverture des ambassades de certains pays occidentaux qui se sont comportés en ennemis de la Syrie et qui se sont tenus du côté des terroristes. Certains disent qu’ils ouvriront leurs ambassades en échange de notre coopération en matière de sécurité, ou prétendent que nous n’accepterions la coopération sécuritaire qu’à condition qu’ils ouvrent leurs ambassades ; en dépit du fait qu’il ne nous a pas été demandé si nous accepterions cette réouverture.
Ce discours suggère que nous attendrions ce jour avec impatience, comme si nous étions assis sur le côté de la route attendant le jour de la délivrance où ces ambassades étrangères nous ouvriraient leurs portes ; et sinon toutes, au moins une. Alors, peut-être que nous pourrions nous sentir en notre être, peut-être que nous pourrions ressentir notre légitimité perdue du fait de leur absence, et plus encore, peut-être que nous éprouverions le sentiment d’avoir retrouvé notre honneur et notre dignité nationale. C’est ainsi qu’ils pensent.
La vérité est que n’avons jamais évoqué ce sujet de cette façon. Nous n’avons jamais dit que nous acceptons une coopération en matière de sécurité en échange de l’ouverture des ambassades. Nous disions qu’aucune relation n’était possible, y compris en matière de sécurité, qu’en cas de « couverture politique », laquelle suppose une relation politique saine, rendue impossible tant que les pays en question soutiennent le terrorisme.
C’es pourquoi nous serons clairs : il n’y aura ni coopération sécuritaire, ni ouverture des ambassades, ni même de rôle pour certains pays ayant récemment commencé à dire qu’ils voudraient participer à la résolution du problème en Syrie, tant qu’ils n’auront pas coupé leurs relations avec le terrorisme et les terroristes, de manière claire, explicite et sans ambiguïté. Ce n’est qu’alors qu’il sera possible de parler de l’ouverture des ambassades.
Le système politique occidental incapable de produire des hommes d’État
Cette stupidité occidentale n’est pas nouvelle. J’ai toujours en mémoire le sujet des désertions que je n’ai jamais évoqué dans mes discours et lequel a juste fait l’objet d’une question à laquelle j’ai répondu. Ce sujet étant désormais tombé dans l’oubli, il n’est pas inutile de le rappeler, d’autant plus que nous avions dit qu’il n’était pas d’une grande importance, alors qu’il l’est. En effet, imaginez si pendant toutes ces années une cinquième colonne d’une centaine – certains diront de milliers, peu importe- de fonctionnaires, à la solde de l’étranger, était dissimulée dans les différents services administratifs de l’État. Où en serions-nous aujourd’hui ? Comment aurions-nous pu les déceler ? Et comment aurions-nous pu leur dire : vous êtes des non-patriotes indignes de confiance, sortez des services de cet État pour que nous puissions travailler correctement ? Nous ne pouvions pas, mais les fonctionnaires de l’Occident l’on fait. Ils ne les ont pas simplement sortis des services de l’État, mais de toute la patrie. Autrement dit, ils ont fait une opération de nettoyage, sans précédent, que nous n’aurions pas pu faire. Comme quoi, quels que soient les points de divergence entre les pays, il y a toujours des points de convergence. La preuve, nous pouvons dire aujourd’hui que l’Occident soutenait ces désertions tout autant que nous !
D’un autre côté, l’Occident a pensé punir la Russie, mais a perdu plus qu’elle n’a perdu. Au final, cette grande puissance a immédiatement compensé ses pertes par ses relations avec d’autres pays et l’augmentation de sa production locale grâce à son économie diversifiée, à son vaste territoire et à la grande variété de ses ressources naturelles. C’est donc la Russie qui a gagné.
C’est ainsi que depuis au moins une vingtaine d’années, l’Occident n’a cessé de témoigner de sa stupidité, conséquence de l’arrogance qui l’a frappé. Il dispose d’énormes ressources et d’excellentes capacités dans tous les domaines, mais son manque de sagesse fait qu’il n’en tire pas profit. C’est pourquoi il passe d’une erreur à l’autre, d’un problème à l’autre, d’une impasse à l’autre, et se couvre avec des mensonges.
Il semble que le système politique occidental ne soit plus capable de produire des hommes d’État. Quant à la société occidentale, il est certain qu’elle est riche, en avance dans tous les aspects de la vie et capable de produire encore. C’est un fait que nous ne nions pas. C’est le système politique qui n’autorise qu’à ceux qui servent les élites politiques, financières ou autres, d’accéder aux commandes. D’où les résultats que nous constatons aujourd’hui.
Les bases de la politique syrienne
Quelles sont les bases sur lesquelles repose la politique syrienne et particulièrement à cette étape, l’étape de la guerre ?
Premièrement : Tout ce qui concerne le destin et l’avenir de la Syrie dépend à 100% des Syriens, et nos amis adoptent clairement ce discours. Nous acceptons les conseils d’où qu’ils viennent, mais la décision finale ne peut-être que syrienne.
Deuxièmement : L’unité territoriale de la Syrie fait partie des évidences qui n’admettent aucune discussion.
Troisièmement : L’identité nationale syrienne est incontestable, mais l’essence de cette identité est l’arabité dans son sens civilisationnel fédérateur de tous les enfants de la patrie et de toutes les franges de la société.
Quatrièmement : Nous ne permettrons pas aux ennemis, aux adversaires ou aux terroristes d’obtenir, par le biais de la politique, ce qu’ils n’ont pu accomplir sur le terrain par le biais du terrorisme.
Le dernier point : La guerre ne modifiera en rien nos principes. La cause palestinienne est toujours essentielle à nos yeux, Israël est toujours l’ennemi qui occupe nos territoires et nous soutenons toujours toute résistance dans la région à partir du moment où elle est vraie et non falsifiée, comme c’est le cas de certaines résistances.
Mesdames et Messieurs,
Dans cette guerre que nous menons sur plusieurs fronts et dans plusieurs domaines afin de défaire le projet terroriste et de rétablir la paix et la sécurité, nous devons réaliser que sa prolongation est, d’un certain côté, liée à la crainte de nos ennemis et adversaires de voir la Syrie se relever beaucoup plus forte qu’elle ne l’était.
C’est pourquoi nous devons dès à présent travailler sérieusement à la construction de la Syrie de l’avenir sur des bases solides : une Syrie libre, forte, indépendante, où le terrorisme, l’extrémisme, les traîtres et les agents de l’étranger n’ont pas de places.
Et, c’est pourquoi nous devons réaliser que ce travail accompli sera le gage de notre fidélité aux valeurs, aux traditions et aux intérêts de la Syrie et des Syriens.
Je vous souhaite tout le succès dans vos missions et pour votre congrès.
Que la paix soit sur vous.
Dr Bachar al-Assad
Président de la République arabe syrienne
Source : vidéo SANA (Syrian Arab News Agency)
Traduction et transcription : Mouna Alno-Nakhal/RéseauxInternational
shakur1999
Messages : 508 Date d'inscription : 20/02/2014 Age : 42 Localisation : Medine
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Mar 29 Aoû 2017 - 20:56
Xenos a écrit:
Archi a écrit:
Modération : Xénos, cela n'a aucun rapport avec le sujet. D'où tu recadres les gens comme ça ? T'es gentil mais restes-en aux sujets. Je te surveille de près. On se comprend.
Bonsoir,
Puisque vous parlez du sujet, je rétorque par la simple question suivante :
Qui a enfreint le droit international de par son ingérence en Syrie, un état parfaitement souverain ?
Si la réponse à cette question est l'occident, alors toute critique envers la Syrie et son gouvernement n'a pas lieu d'être, tout comme les précédents messages à l'encontre de yous_f_, à moins que cela ne soit que de la comédie. Vous me comprendrez également...
@ Xenos,
Yous_f a un langage comme la lumière qui reflète un miroir, il va dans tout les sens. Les preuves sont innombrables pour dire que Isis est un groupe terroriste qui n'a rien à voir avec l'Islam et ni les musulmans et que ce groupe est un pure produit Occidentale (services secrets britaniques, françaises, américaines et allemandes.).
Pour revenir sur la Syrie, c'est bien l'occident qui a mis Baschar Al-Assad au pouvoir (comme pour tout les dictateurs qui dirigent un pays musulman)et si le gouvernement syrien n'est pas tombé c'est uniquement à cause de la Russie de l'Iran et surtout de la Chine. Comprenez que les occidentaux affaiblissent la Russie, l'Iran et la Chine pour ensuite s'emparer de la Syrie, voilà leur plans.
yous_f_
Messages : 55 Date d'inscription : 17/08/2017 Age : 45
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Mar 29 Aoû 2017 - 23:31
shakur1999 a écrit:
Xenos a écrit:
Archi a écrit:
Modération : Xénos, cela n'a aucun rapport avec le sujet. D'où tu recadres les gens comme ça ? T'es gentil mais restes-en aux sujets. Je te surveille de près. On se comprend.
Bonsoir,
Puisque vous parlez du sujet, je rétorque par la simple question suivante :
Qui a enfreint le droit international de par son ingérence en Syrie, un état parfaitement souverain ?
Si la réponse à cette question est l'occident, alors toute critique envers la Syrie et son gouvernement n'a pas lieu d'être, tout comme les précédents messages à l'encontre de yous_f_, à moins que cela ne soit que de la comédie. Vous me comprendrez également...
@ Xenos,
Yous_f a un langage comme la lumière qui reflète un miroir, il va dans tout les sens. Les preuves sont innombrables pour dire que Isis est un groupe terroriste qui n'a rien à voir avec l'Islam et ni les musulmans et que ce groupe est un pure produit Occidentale (services secrets britaniques, françaises, américaines et allemandes.).
Pour revenir sur la Syrie, c'est bien l'occident qui a mis Baschar Al-Assad au pouvoir (comme pour tout les dictateurs qui dirigent un pays musulman)et si le gouvernement syrien n'est pas tombé c'est uniquement à cause de la Russie de l'Iran et surtout de la Chine. Comprenez que les occidentaux affaiblissent la Russie, l'Iran et la Chine pour ensuite s'emparer de la Syrie, voilà leur plans.
Vous manquez de lucidité, Shakur1999.
Oui, l'Occident a favorisé l'accession au pouvoir du clan alaouite. Oui, la Russie aide le clan alaouite. Les faits sont exacts, mais votre analyse est fausse. L'Occident et la Russie (qui est en fait aussi l'Occident) ont décidé de laisser pourrir la situation en Orient, par calcul raciste et anti-musulman bien sûr. Ils ne se font pas la guerre entre eux, les occidentaux. Ils font la guerre aux musulmans. Et ça, les terroristes révolutionnaires très lucides de l'Etat islamique l'ont bien compris, quand ils pratiquent des représailles contre l'Occident.
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Invité Invité
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Mar 29 Aoû 2017 - 23:55
Jusqu’à preuve du contraire s'est bien la Russie qui laisse pourrir la situation en refusant tout type d'intervention avec leur droit de véto.
"Et ça, les terroristes révolutionnaires très lucides de l'Etat islamique l'ont bien compris, quand ils pratiquent des représailles contre l'Occident." S'est la meilleure de l'année Ils n'ont aucune lucidité (d'une manière générale) mais un aveuglement Total du a la haine, et leur soif de vengeance de ceux qui ne leur ressemblent pas ou qui ne leur sont pas soumis. Sans parler qu'ils tuent sans discernement même des musulmans S'est des psychopathes qui ont programmé leur propre autodestruction, quand s'est pas dans des attentats sucides Leur actions ne les menent nulle part a part leur disparition
yous_f_
Messages : 55 Date d'inscription : 17/08/2017 Age : 45
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Mer 30 Aoû 2017 - 0:12
evol a écrit:
Jusqu’à preuve du contraire s'est bien la Russie qui laisse pourrir la situation en refusant tout type d'intervention avec leur droit de véto.
"Et ça, les terroristes révolutionnaires très lucides de l'Etat islamique l'ont bien compris, quand ils pratiquent des représailles contre l'Occident." S'est la meilleure de l'année Ils n'ont aucune lucidité (d'une manière générale) mais un aveuglement Total du a la haine, et leur soif de vengeance de ceux qui ne leur ressemblent pas ou qui ne leur sont pas soumis. Sans parler qu'ils tuent sans discernement même des musulmans S'est des psychopathes qui ont programmé leur propre autodestruction, quand s'est pas dans des attentats sucides Leur actions ne les menent nulle part a part leur disparition
Vous aussi, evol, vous manquez de lucidité. Je vous invite à lire cette article, qui montre qu'il y a une cohérence dans les actes, et une stratégie sur le long terme dans la politique de l'Etat islamique:
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akasha
Messages : 6833 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Mer 30 Aoû 2017 - 0:20
evol a écrit:
Jusqu’à preuve du contraire s'est bien la Russie qui laisse pourrir la situation en refusant tout type d'intervention avec leur droit de véto.
"Et ça, les terroristes révolutionnaires très lucides de l'Etat islamique l'ont bien compris, quand ils pratiquent des représailles contre l'Occident." S'est la meilleure de l'année Ils n'ont aucune lucidité (d'une manière générale) mais un aveuglement Total du a la haine, et leur soif de vengeance de ceux qui ne leur ressemblent pas ou qui ne leur sont pas soumis. Sans parler qu'ils tuent sans discernement même des musulmans S'est des psychopathes qui ont programmé leur propre autodestruction, quand s'est pas dans des attentats sucides Leur actions ne les menent nulle part a part leur disparition
Bien dit Evol
Sans compter que c'est aussi n'importe quoi de dire que c'est les russes qui ont laisser pourrir la situation. C'est vraiment de la désinformation à un tel point.
Les russes imposent leur droit de Veto, parce que justement ils en ont le droit car ils sont en accord avec les droits internationaux de L'ONU, car ils ont été invité par un état souverain. Et ce sont les américains et leur coalition qui ont tout fait et continuent de pourrir la situation. Et malgré ça la Syrie aidé notamment des russes sont en passe de libérer la Syrie. Donc si les russes n'auraient pas exercé leur droit de véto, ce serait un bourbier pas possible dont le, peuple syrien en subirait les conséquences. Et tu oses venir nous parler de lucidité
Les américains parlaient déjà en 2006 d'intervenir en Syrie. Il faut un peu s'instruire avant de débiter des conneries, tout est dans le sujet.
yous_f_
Messages : 55 Date d'inscription : 17/08/2017 Age : 45
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Mer 30 Aoû 2017 - 0:39
akasha a écrit:
evol a écrit:
Jusqu’à preuve du contraire s'est bien la Russie qui laisse pourrir la situation en refusant tout type d'intervention avec leur droit de véto.
"Et ça, les terroristes révolutionnaires très lucides de l'Etat islamique l'ont bien compris, quand ils pratiquent des représailles contre l'Occident." S'est la meilleure de l'année Ils n'ont aucune lucidité (d'une manière générale) mais un aveuglement Total du a la haine, et leur soif de vengeance de ceux qui ne leur ressemblent pas ou qui ne leur sont pas soumis. Sans parler qu'ils tuent sans discernement même des musulmans S'est des psychopathes qui ont programmé leur propre autodestruction, quand s'est pas dans des attentats sucides Leur actions ne les menent nulle part a part leur disparition
Bien dit Evol
Sans compter que c'est aussi n'importe quoi de dire que c'est les russes qui ont laisser pourrir la situation. C'est vraiment de la désinformation à un tel point.
Les russes imposent leur droit de Veto, parce que justement ils en ont le droit car ils sont en accord avec les droits internationaux de L'ONU, car ils ont été invité par un état souverain. Et ce sont les américains et leur coalition qui ont tout fait et continuent de pourrir la situation. Et malgré ça la Syrie aidé notamment des russes sont en passe de libérer la Syrie. Donc si les russes n'auraient pas exercé leur droit de véto, ce serait un bourbier pas possible dont le, peuple syrien en subirait les conséquences. Et tu oses venir nous parler de lucidité
Les américains parlaient déjà en 2006 d'intervenir en Syrie. Il faut un peu s'instruire avant de débiter des conneries, tout est dans le sujet.
Toi aussi, tu manques de lucidité.
Les fautifs sont ceux qui se permettent de faire de l'ingérence dans les affaires syriennes. Or la Russie et l'Occident font de l'ingérence en Syrie en ne permettant pas aux syriens de régler leurs affaires entre eux. La Russie est donc tout aussi fautive que l'Occident.
Je suis contre l'ingérence. Cette ingérence qui pourrit depuis des années la situation en Syrie et que les russes et les occidentaux entretiennent perversement. Ma position sur le conflit syrien est la plus juste.
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akasha
Messages : 6833 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Mer 30 Aoû 2017 - 0:53
yous_f_ a écrit:
Toi aussi, tu manques de lucidité.
Les fautifs sont ceux qui se permettent de faire de l'ingérence dans les affaires syriennes. Or la Russie et l'Occident font de l'ingérence en Syrie en ne permettant pas aux syriens de régler leurs affaires entre eux. La Russie est donc tout aussi fautive que l'Occident.
Je suis contre l'ingérence. Cette ingérence qui pourrit depuis des années la situation en Syrie et que les russes et les occidentaux entretiennent perversement. Ma position sur le conflit syrien est la plus juste.
Moi aussi je suis contre l'ingérence et en matière d'ingérence les américains sont imbattable, et c'est encore eux qui sont responsables en Syrie, depuis 2006 ils le font en Syrie de manière appuyée. Tout comme ils sont entrain de le faire actuellement au Venezuela.
La Russie ne pratique pas d'ingérence dans ce cas de figure vu qu'elle est invitée par la Syrie.
Bientôt le peuple syrien sera libérer et pourra décider d'un nouveau gouvernement, ou pas.
Les am&ricains ont tenté de morceler la Syrie pour pouvoir profiter de ses ressources. Je ne vais pas recommencer, il suffit de lire ma note de hier.
Bon maintenant la Russie aussi va en quelque sorte en profiter, mais en étant un peu plus malin et respectueux du pays. Il va y avoir des contrats juteux entre la Syrie, l'Iran, la Chine et la Russie. Quant aux américains et saoudiens ou qataris c'est next. Les turques, on verras bien. C'est une guerre aussi entre Gazprom, Exxon, Chevron, etc...
yous_f_
Messages : 55 Date d'inscription : 17/08/2017 Age : 45
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Mer 30 Aoû 2017 - 1:15
akasha a écrit:
yous_f_ a écrit:
Toi aussi, tu manques de lucidité.
Les fautifs sont ceux qui se permettent de faire de l'ingérence dans les affaires syriennes. Or la Russie et l'Occident font de l'ingérence en Syrie en ne permettant pas aux syriens de régler leurs affaires entre eux. La Russie est donc tout aussi fautive que l'Occident.
Je suis contre l'ingérence. Cette ingérence qui pourrit depuis des années la situation en Syrie et que les russes et les occidentaux entretiennent perversement. Ma position sur le conflit syrien est la plus juste.
Moi aussi je suis contre l'ingérence et en matière d'ingérence les américains sont imbattable, et c'est encore eux qui sont responsables en Syrie, depuis 2006 ils le font en Syrie de manière appuyée. Tout comme ils sont entrain de le faire actuellement au Venezuela.
La Russie ne pratique pas d'ingérence dans ce cas de figure vu qu'elle est invitée par la Syrie.
Bientôt le peuple syrien sera libérer et pourra décider d'un nouveau gouvernement, ou pas.
Les am&ricains ont tenté de morceler la Syrie pour pouvoir profiter de ses ressources. Je ne vais pas recommencer, il suffit de lire ma note de hier.
Bon maintenant la Russie aussi va en quelque sorte en profiter, mais en étant un peu plus malin et respectueux du pays. Il va y avoir des contrats juteux entre la Syrie, l'Iran, la Chine et la Russie. Quant aux américains et saoudiens ou qataris c'est next. Les turques, on verras bien. C'est une guerre aussi entre Gazprom, Exxon, Chevron, etc...
C'est de l'ingérence puisque la Russie tire sur des citoyens syriens qui s'opposent à d'autres citoyens syriens. La seule façon de convaincre un esprit encore lucide que la Russie ne fait plus d'ingérence en Syrie c'est que la Russie retire ses chars et ses avions et foute la paix aux syriens. Et puisque tu es contre cette solution, tu es donc pour l'ingérence. CQFD
Enfin, personne ne considèrera ça comme de l'ingérence si les russes étaient amenés à tirer sur les américains.
L'auteur de ce message est actuellement banni du forum - Voir le message
Invité Invité
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Mer 30 Aoû 2017 - 8:47
S'est un peu plus que de l’ingérence S'est plutôt une annexation, même si s'est pas au même niveau que la Crimée Le clan Alaouite dépend entièrement de la puissance militaire Russe maintenant.
Pour la petite histoire, la Russie n'avait pas utilisé son droit de veto pour la Libye Elle comptait intervenir, et a été pris de cours par la décision de Sarkozy d'intervenir Un de ses plans géostratégique s'est envolé en fumée
Depuis elle utilise systématiquement son droit de véto pour ne plus perdre le contrôle de ses interventions.
shakur1999
Messages : 508 Date d'inscription : 20/02/2014 Age : 42 Localisation : Medine
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Mer 30 Aoû 2017 - 21:47
yous_f_ a écrit:
shakur1999 a écrit:
Xenos a écrit:
Archi a écrit:
Modération : Xénos, cela n'a aucun rapport avec le sujet. D'où tu recadres les gens comme ça ? T'es gentil mais restes-en aux sujets. Je te surveille de près. On se comprend.
Bonsoir,
Puisque vous parlez du sujet, je rétorque par la simple question suivante :
Qui a enfreint le droit international de par son ingérence en Syrie, un état parfaitement souverain ?
Si la réponse à cette question est l'occident, alors toute critique envers la Syrie et son gouvernement n'a pas lieu d'être, tout comme les précédents messages à l'encontre de yous_f_, à moins que cela ne soit que de la comédie. Vous me comprendrez également...
@ Xenos,
Yous_f a un langage comme la lumière qui reflète un miroir, il va dans tout les sens. Les preuves sont innombrables pour dire que Isis est un groupe terroriste qui n'a rien à voir avec l'Islam et ni les musulmans et que ce groupe est un pure produit Occidentale (services secrets britaniques, françaises, américaines et allemandes.).
Pour revenir sur la Syrie, c'est bien l'occident qui a mis Baschar Al-Assad au pouvoir (comme pour tout les dictateurs qui dirigent un pays musulman)et si le gouvernement syrien n'est pas tombé c'est uniquement à cause de la Russie de l'Iran et surtout de la Chine. Comprenez que les occidentaux affaiblissent la Russie, l'Iran et la Chine pour ensuite s'emparer de la Syrie, voilà leur plans.
Vous manquez de lucidité, Shakur1999.
Oui, l'Occident a favorisé l'accession au pouvoir du clan alaouite. Oui, la Russie aide le clan alaouite. Les faits sont exacts, mais votre analyse est fausse. L'Occident et la Russie (qui est en fait aussi l'Occident) ont décidé de laisser pourrir la situation en Orient, par calcul raciste et anti-musulman bien sûr. Ils ne se font pas la guerre entre eux, les occidentaux. Ils font la guerre aux musulmans. Et ça, les terroristes révolutionnaires très lucides de l'Etat islamique l'ont bien compris, quand ils pratiquent des représailles contre l'Occident.
evol a écrit:
Jusqu’à preuve du contraire s'est bien la Russie qui laisse pourrir la situation en refusant tout type d'intervention avec leur droit de véto.
"Et ça, les terroristes révolutionnaires très lucides de l'Etat islamique l'ont bien compris, quand ils pratiquent des représailles contre l'Occident." S'est la meilleure de l'année Ils n'ont aucune lucidité (d'une manière générale) mais un aveuglement Total du a la haine, et leur soif de vengeance de ceux qui ne leur ressemblent pas ou qui ne leur sont pas soumis. Sans parler qu'ils tuent sans discernement même des musulmans S'est des psychopathes qui ont programmé leur propre autodestruction, quand s'est pas dans des attentats sucides Leur actions ne les menent nulle part a part leur disparition
yous_f_ a écrit:
evol a écrit:
Jusqu’à preuve du contraire s'est bien la Russie qui laisse pourrir la situation en refusant tout type d'intervention avec leur droit de véto.
"Et ça, les terroristes révolutionnaires très lucides de l'Etat islamique l'ont bien compris, quand ils pratiquent des représailles contre l'Occident." S'est la meilleure de l'année Ils n'ont aucune lucidité (d'une manière générale) mais un aveuglement Total du a la haine, et leur soif de vengeance de ceux qui ne leur ressemblent pas ou qui ne leur sont pas soumis. Sans parler qu'ils tuent sans discernement même des musulmans S'est des psychopathes qui ont programmé leur propre autodestruction, quand s'est pas dans des attentats sucides Leur actions ne les menent nulle part a part leur disparition
Vous aussi, evol, vous manquez de lucidité. Je vous invite à lire cette article, qui montre qu'il y a une cohérence dans les actes, et une stratégie sur le long terme dans la politique de l'Etat islamique:
Les fautifs sont ceux qui se permettent de faire de l'ingérence dans les affaires syriennes. Or la Russie et l'Occident font de l'ingérence en Syrie en ne permettant pas aux syriens de régler leurs affaires entre eux. La Russie est donc tout aussi fautive que l'Occident.
Je suis contre l'ingérence. Cette ingérence qui pourrit depuis des années la situation en Syrie et que les russes et les occidentaux entretiennent perversement. Ma position sur le conflit syrien est la plus juste.
Moi aussi je suis contre l'ingérence et en matière d'ingérence les américains sont imbattable, et c'est encore eux qui sont responsables en Syrie, depuis 2006 ils le font en Syrie de manière appuyée. Tout comme ils sont entrain de le faire actuellement au Venezuela.
La Russie ne pratique pas d'ingérence dans ce cas de figure vu qu'elle est invitée par la Syrie.
Bientôt le peuple syrien sera libérer et pourra décider d'un nouveau gouvernement, ou pas.
Les am&ricains ont tenté de morceler la Syrie pour pouvoir profiter de ses ressources. Je ne vais pas recommencer, il suffit de lire ma note de hier.
Bon maintenant la Russie aussi va en quelque sorte en profiter, mais en étant un peu plus malin et respectueux du pays. Il va y avoir des contrats juteux entre la Syrie, l'Iran, la Chine et la Russie. Quant aux américains et saoudiens ou qataris c'est next. Les turques, on verras bien. C'est une guerre aussi entre Gazprom, Exxon, Chevron, etc...
C'est de l'ingérence puisque la Russie tire sur des citoyens syriens qui s'opposent à d'autres citoyens syriens. La seule façon de convaincre un esprit encore lucide que la Russie ne fait plus d'ingérence en Syrie c'est que la Russie retire ses chars et ses avions et foute la paix aux syriens. Et puisque tu es contre cette solution, tu es donc pour l'ingérence. CQFD
Enfin, personne ne considèrera ça comme de l'ingérence si les russes étaient amenés à tirer sur les américains.
@ yous_f,
Donner une raison d'être aux terroristes fais de vous un terroriste, vous avez une langue de vipère qui n'admets pas qu'il a eu tord et que vous avez tord. Comme le dis evol, les premières victimes ce sont toujours les musulmans que ce soit au Moyen Orient et en Europe. On a bien vue que les russes n'ont pas fait de victimes civiles en Syie et en voit bien que vous tenez le même discours que BFM TV, France24, LCI, CNews etc...
@ evol,
Je l'aurai pas dis mieux
yous_f_
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Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Mer 30 Aoû 2017 - 22:31
shakur1999 a écrit:
Donner une raison d'être aux terroristes fais de vous un terroriste, vous avez une langue de vipère
shakur1999 a écrit:
On a bien vue que les russes n'ont pas fait de victimes civiles en Syie et en voit bien que vous tenez le même discours que BFM TV, France24, LCI, CNews etc...
Un jour, et ce jour est proche, vous aurez honte d'avoir écrit ça.
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Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit